NOUVEAU TESTAMENT
LES ÉVANGILES SYNOPTIQUE
Matthieu Marc Luc Jean
Le Nouveau Testament comporte quatre évangiles qui sont, dans l'ordre où ils se présentent, l'évangile selon Matthieu, l'évangile selon Marc, l'évangile selon Luc et l'évangile selon Jean. Les trois premiers sont nommés Évangiles synoptiques depuis les travaux de Griesbach en 1776. En effet, ces évangiles montrent certaines similitudes dans leur manière de présenter l'histoire et l'enseignement de Jésus : plusieurs épisodes y sont relatés qui, pour les trois évangiles ou deux d'entre eux, emploient des mots et des phrases quasiment identiques. Leurs ressemblances sont importantes, alors que la structure de l'évangile selon Jean est différente. Leur ressemblance est telle qu'il est possible de les mettre en regard pour apprécier leurs points communs et leurs divergences. C'est cette possibilité d'une « vision en commun » que désigne le terme « synoptique ».
Les relations entre ces trois textes ont très tôt intéressé les exégètes, et une thèse s'est imposée rapidement pour rendre compte de leurs similitudes et de leurs différences par la faiblesse de la mémoire humaine. Les évangélistes étaient supposés avoir été des témoins directs des événements ou des proches de tels témoins, ce qui expliquait les ressemblances, mais n'avoir écrit que bien des années plus tard, ce qui expliquait les différences. Cependant, cette solution au problème synoptique a été remise en cause à partir du xviiie siècle, lorsque Griesbach a supposé que les évangiles de Luc et de Marc s'inspiraient de celui de Matthieu.
Depuis, de nombreuses hypothèses ont été proposées afin de résoudre cette question. En 1835, Karl Lachmann (1793-1851) réussit à démontrer grâce à une analyse formelle des textes que le plus ancien des trois synoptiques n'est pas celui de Matthieu mais celui de Marc. Il en déduit que Marc a été réutilisé par les deux autres. En partant de cette conclusion, Christian Hermann Weisse (1801-1866) formule en 1838 la théorie des deux sources communes à Matthieu et à Luc : d'une part le texte de Marc, d'autre part un recueil de paroles de Jésus. Cette théorie est aujourd'hui admise par la communauté des chercheurs.
ACTES DES APÔTRES
Actes des Apôtres
Les Actes des Apôtres, est un pamphlet périodique français créé le 2 novembre 1789 – ou « le jour des morts an 0 de la Liberté » – à Paris par Jean-Gabriel Peltier. Ce pamphlet périodique, qui tient une place notable dans l’histoire de la presse révolutionnaire française[réf. nécessaire], était voué à la défense de la monarchie menacée et surtout à la satire des hommes et des institutions de la Révolution.
Actes des Apôtres.Complet [ FR ]
LES ÉPÎTRES DE L'APÔTRE PAUL
Romains Corinthiens 2 Corinthiens Galates Éphésiens Philippiens Colossiens Thessaloniciens 2 Thessaloniciens Timothée 2 Timothée Tite Philémon Hébreux
Les Épîtres de Paul ou Épîtres pauliniennes sont un ensemble de 13 lettres attribuées à l'apôtre Paul de Tarse et adressées à différentes communautés chrétiennes du ier siècle. Une quatorzième lettre, l'Épître aux Hébreux, œuvre d'un auteur anonyme, leur est parfois ajoutée. Elles ont rapidement été intégrées au canon des Écritures. Dès la fin du ier siècle, la plupart des communautés chrétiennes utilisaient ces textes dans leur liturgie.
Les épîtres canoniques
Les 13 épîtres canoniques sont (dans l'ordre du Nouveau Testament, soit de la plus longue à la plus courte) :
Nom de l'épître | Titre grec | Titre latin | Abréviations | ||
---|---|---|---|---|---|
Titre complet | Titre abrégé | ||||
Épître aux Romains | Προς ’Ρωμαίους | Epistula ad Romanos | Rom | Rm | |
Première épître aux Corinthiens | Προς Κορινθίους Α' | Epistula I ad Corinthios | 1 Cor | 1 Co | |
Deuxième épître aux Corinthiens | Προς Κορινθίους Β' | Epistula II ad Corinthios | 2 Cor | 2 Co | |
Épître aux Galates | Προς Γαλάτας | Epistula ad Galatas | Gal | Ga | |
Épître aux Éphésiens | Προς ’Εφεσίους | Epistula ad Ephesios | Eph | Ép | |
Épître aux Philippiens | Προς Φιλιππησίους | Epistula ad Philippenses | Phil | Ph | |
Épître aux Colossiens | Προς Κολοσσαείς | Epistula ad Colossenses | Col | Col | |
Première épître aux Thessaloniciens | Προς Θεσσαλονικείς Α' | Epistula I ad Thessalonicenses | 1 Thess | 1 Th | |
Deuxième épître aux Thessaloniciens | Προς Θεσσαλονικείς Β' | Epistula II ad Thessalonicenses | 2 Thess | 2 Th | |
Première épître à Timothée | Προς Τιμόθεον Α' | Epistula I ad Timotheum | 1 Tim | 1 Tm | |
Deuxième épître à Timothée | Προς Τιμόθεον Β' | Epistula II ad Timotheum | 2 Tim | 2 Tm | |
Épître à Tite | Προς Τίτον | Epistula ad Titum | Tit | Tt | |
Épître à Philémon | Προς Φιλήμονα | Epistula ad Philemonem | Philem | Phm |
LES ÉPÎTRES CATHOLIQUES
Une épître catholique ou épître universelle est l'un des sept livres du Nouveau Testament qui viennent immédiatement après les épîtres pauliniennes et l'Épître aux Hébreux. Ce sont : l'épître de Jacques, les deux épîtres de Pierre, les trois épîtres de Jean et l'épître de Jude. Toutes sont considérées comme pseudépigraphes par les historiens actuels.
Titre français | Titre grec | Titre latin | Abréviation du livre |
---|---|---|---|
Épître de Jacques | Επιστολή Ιακώβου | Epistula Iacobi | Jc |
Première épître de Pierre | Α΄ Επιστολή Πέτρου | Epistula I Petri | 1 P |
Deuxième épître de Pierre | Β΄ Επιστολή Πέτρου | Epistula II Petri | 2 P |
Première épître de Jean | Α΄ Επιστολή Ιωάννη | Epistula I Ioannis | 1 Jn |
Deuxième épître de Jean | Β΄ Επιστολή Ιωάννη | Epistula II Ioannis | 2 Jn |
Troisième épître de Jean | Γ΄ Επιστολή Ιωάννη | Epistula III Ioannis | 3 Jn |
Épître de Jude | Επιστολή Ιούδα | Epistula Iudae | Jude |
L'APOCALYPSE (Révélation)
Apocalypse
L’Apocalypse ou Apocalypse de Jean ou encore Livre de la Révélation, également appelé Révélation de Jésus-Christ (grec ancien : Αποκάλυψις Ιησού Χριστού) suivant les premiers mots du texte, est le dernier livre du Nouveau Testament.
Le texte, usant d'un langage symbolique, d'essence prophétique et dont l'auteur se réclame d'Ézéchiel, se présente ainsi comme une « révélation de Jésus-Christ » qui dévoile à Jean « quel est le sens divin de son époque et comment le peuple de Dieu sera bientôt délivré ».
L'œuvre a été composée vers la fin du ier siècle par un auteur judéo-chrétien qui, selon le préambule, est prénommé Jean. Ce Jean se serait trouvé à Patmos au moment de la composition du texte, et la tradition l'a parfois identifié avec l'apôtre Jean, fils de Zébédée, auquel on a également attribué le quatrième évangile canonique ou encore à un certain « Jean le Presbytre », c'est-à-dire « l'Ancien ». Ces débats antiques témoignent de différentes traditions – s'opposant encore de nos jours – qui ont longtemps posé problème à la canonicité d'un texte qui n'est pas reconnu par toutes les confessions chrétiennes.
Pour les historiens contemporains — qui estiment par ailleurs que l'apôtre Jean n'a pas écrit l'évangile qui porte son nom — l'auteur de l'Apocalypse reste également inconnu. Mais il y a débat pour savoir si les deux textes peuvent provenir d'un même milieu dit « johannique ».
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